Il y'a quelques jours, une amie coach me pose cette question.
"Alexis, dis moi, est ce que tu as réussi à te débarrasser de ton coté sauveur dans ta pratique? "
Alors j'ai choisi de lui répondre sincèrement et voilà ma réponse.
Je ne crois pas m'en être débarrassé dans le cadre de ma pratique ni dans ma vie personnelle, puisque c'est une partie de moi qui résonne avec plein de bénéfices secondaires, avec lesquels je nourris mon besoin de reconnaissance et de plus en plus d'une façon utile et efficiente (Le plus souvent).
En prenant conscience de cela, le travail personnel était plus accès sur l'acceptation plutôt que le changement, j'ai donc commencé par accepter mon côté sauveur et accueillir mon besoin de reconnaissance et de continuer à le nourrir d'une façon que je pouvais qualifier d'utile pour moi :
• Je me sens bien dans ce que je fais
• C'est bon pour mon développement personnel
• C'est bon pour les autres
• Et ça ouvre sur quelques chose de plus grand spirituellement
Et devine quoi ?
En acceptant d'arrêter de vouloir changer, j'ai fini par changer . Ma manière de travailler et mon rapport dans l'accompagnement à très vite évolué et maintenant, il me semble que je commence un autre chemin, celui qui nourrit un autre besoin, c'est pour moi et au-delà de moi dans le cadre de ma pratique tout en ayant un impact sur ma vie personnelle.
Il en va de soi, que cette stratégie d'utiliser mon côté sauveur pour nourrir mon besoin d'importance ne concerne que moi
Voilà pourquoi il me semble que j'ai passé beaucoup de temps à vouloir changer et finalement c'est en acceptant cette partie de moi et en arrêtant de la juger, que je deviens qui je suis et oui je m'aime bien (maintenant ) .
Alors bien évidemment, il me reste encore un tas de qui je suis à transformer en qui je vais être, mais j'ai le temps
Merci pour la question
Comments